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13 : création par Rome (au
dépend de la Gaule Celtique) de la grande province
impériale ou militaire d'Aquitaine qui s'étend au
nord jusqu'à la Loire (Bourges).
En +22 (ou +27), Auguste divise les Gaules en une soixante de cités, romanisant les existantes : par exemple le nom d'Auscorum (Auch) remplace celui d'Elimberri. Les villes sont réparties en cités alliées, citées libres et citées tributaires (=payant tribut). Sous le régime municipal, les habitants des cités se trouvent partagés en fonctionnaires (les représentants de Rome), les propriétaires (l'aristocratie locale), les hommes libres (artisans et négociants) et les colons (cultivateurs et esclaves). Il confirme le regroupement des Aquitains et des Celtes dans la grande province d'Aquitaine, capitale Saintes. La province d'Aquitaine est une création romaine, regroupant arbitrairement des peuples différents (comme le feront d'autres colonisateurs ultérieurement en Amérique ou en Afrique). |
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Pour unifier leur empire, les Romains n'envoient pas des
cohortes de
fonctionnaires, mais s'appuient sur les citées et leurs
liaisons
terrestres. Ainsi sont lancés les travaux des voies
romaines depuis Lyon (capitale des Gaules), la principale
passant par Saintes et allant jusqu'à
Bordeaux. Ces voies reprennent probablement d'anciens chemins celtes. Sous Claude (natif de la Gaule), les Primores (l'aristocratie gauloise) accèdent aux mêmes droits que les citoyens romains ; développement de l'Ecole de Toulouse. On produit de nombreuses céramiques "sigillées" (vaisselle et vases portant des décors d'inspiration grecque imprimées comme des sceaux) pour pouvoir les échanger, les exporter.. |
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Palais
Gallien à Bordeaux
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68 : S'opposant
au dictatorial Néron (qui crée de nouveaux
tributs), le gallo-romain (son
grand-père était druide) Vindex,
libéral
gouverneur d'Aquitaine, mène un soulèvement qui
sera vite réprimé. En 70, Bordeaux devient capitale de toute la province d'Aquitaine. Sous Trajan, l'empire romain atteint son apogée territorial. |