César prend prétexte d'une menace d'émigration des Helvètes vers l'Aquitaine pour intervenir en Gaule avec ses 30.000 légionnaires en -58, et en Aquitaine en -56 |
- 56 : Alors que les armées de César soumettent l'Armorique, les douzes cohortes de Crassus (le fils du triumvir, et jeune lieutenant de César) et des auxiliaires levés en Toulousain, après le siège victorieux de l'oppidum Sontiatum (Lectoure ?) et de Bigaar près de Tartas, battent les tribus indigènes du roi Adiantuanos au promontoire de Sos (sud du Lot & Garonne). Une deuxième grande bataille a lieu sur les bords de l'Adour contre les Vascones ou Cantabres. Cela aboutit à la soumission des peuples "Aquitani" à l'Empire romain. Il semblerait que peu d'Aquitains (sauf des cavaliers gaulois, du nord de la Garonne, sous la conduite de Teutomare ou Teutomatus ?) se soient portés au secours du chef gaulois Vercingétorix lors de la révolte de -52. Mais suite à la résistance aux Romains entre autres par les Bituriges (celtes) et les Cadurques (de Cahors) à Uxellodunum (Puy-d'Issolud, dans le Lot), César intervient personnellement en -51 avec 2 légions : les vaincus eurent les mains coupées. Selon certains, la Guerre des Gaules aurait pu faire 0,5M à 1 M. de victimes (sur 5 ou 10 M. d'habitants) sur l'ensemble de l'hexagone. Après la conquête, les Romains furent déçus par la faible importance des mines d'or du Limousin. |
![]() |
Lorsque Pompée conquiert le nord de l'Espagne,
des Vascons, chassés du sud des
Pyrénées, s'installent à Lungdunum
Convenarum (St
Bertrand de Cominges). L'Aquitaine n'est pas encore totalement soumise : en -38, le général Agrippa (Vipsanius) réduit une rébellion en Aquitaine. Après -31, répression par le consul Valerius Messala (ou Messana) Corvinus d'une révolte d'Aquitains, qui se replient dans les Pyrénées. Conquête des Pyrénées sous Auguste, qui après avoir parcouru la Gaule la réorganise et crée (en -27) la grande province Aquitania des Pyrénées à la Loire. En -22, la Narbonnaise (avec Toulouse) devient province sénatoriale (SPQR), ce qui signifie que la présence de la légion n'est plus nécessaire pour assurer la "pax romana" ; l'Aquitaine n'est, elle, pacifiée que vers -15 et demeure terre d'Empire. |