![]() les régions universitaires d'avant-guerre
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Quelle
région
pour ce début de 3ème millénaire ? : - Les départements (formés il y a 2 siècles lorsque plus de 80% de la population était rurale) qui voulaient que chaque préfecture soit à moins d'une journée de cheval, apparaissent aujourd'hui bien petits, et dépassés (aujourd'hui, plus de 80% de la population est urbaine... et motorisée ! ). - Les régions, calquées sur les zones d'influences des centres universitaires (suite au centralisme excessif aboutissant à Paris et le désert français, renforcement en 1972 des centres universitaires comme métropoles d'équilibre), restent qualifiées d'académiques ou "administratives". |
- Faisons ici le pronostic d'un aménagement territorial (et non autour de métropoles), divisé en 6 ou 7 régions élargies (d'une dizaine de millions d'habitants), comme pouvaient l'être les régions militaires de l'après-guerre (voir à droite) | ![]() les régions militaires d'après-guerre
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![]() Une "grande Aquitaine (& Gascogne)" avec Bordeaux comme accès maritime principal et point focal d'un arc de cercle passant par Bayonne, Pau, Tarbes, Toulouse, Montauban, Périgueux, Angoulème, Poitiers, La Rochelle. |
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comme deuxième option : lors
des
dernières élections européennes, les
régions
Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon
ont été regroupées en une
circonscription
interrégionale européenne Sud-Ouest ; la
même
histoire
linguistique (l'occitan)
et la même sensibilité sportive et culturelle
(Ovalie, bastides) tendraient
vers ce rapprochement.
Un "grand Sud-Ouest" (ou pourquoi pas un "oc-land" dans une Europe anglophone) avec Toulouse au carrefour des axes Bordeaux-Perpignan et Montpellier-Bayonne. |
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![]() |
A
moins que dans une Union Européenne élargie dans
le futur à une
quarantaine d'états, la France ne devienne un
état-région.
Paris continuerait à supplanter et arbitrer entre Bordeaux
et
Toulouse, qui laisseraient s'attiser leur rivalité
historique (l'Aerospace Valley ne rimant alors plus avec la Garonne
Vallée) : - d'un côté une métropôle Bordeaux qui s'arrimerait à un axe atlantique (avec Nantes), s'ouvrant à un dynamique Pays Basque espagnol, et développant son savoir faire en grands vins et alcool, en culture du maïs et sylviculture, en bio-carburants, en aéro-spatial militaire, en application du laser, et ... en surfboard. - d'un autre côté une métropôle Toulouse qui s'arrimerait à un Midi... Méditerranéen (avec Marseille), s'ouvrant à une dynamique Catalogne espagnole, et développant son savoir faire en polyculture des fruits et légumes (reconvertissant sa viticulture?), en élevage, en énergie solaire et éolienne, en aéro-spatial civil, en cancerologie, et ... en kitesurf. |
L'absence
de TGV entre Bordeaux et Toulouse est significative : ce n'est pas la
priorité de Bordeaux, qui privilégie l'axe
Paris-Espagne, alors que Toulouse le réclame afin de relier
plus rapidement... Paris ! Les travaux de cette LGV_liasion
à grande vitesse_ ne
débuteront pas avant 2013. Une derniere possibilité vient de se faire jour, prenant en compte que bientôt plus de la moitié des salariés, voir de la population, vivra dans la métropole régionale : le démembrement des régions actuelles au profit de zone d'influences de métropoles comme Bordeaux ou Toulouse ; cela pourrait donner le découpage ci-contre. |
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![]() zones de peuplement
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Mais plus que les territoires, ce sont les populations
qui feront les régions, et les métropôles, de
demain. Quelle population en
2100 ? voir Simulation
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Finalement, avec la possible réduction du nombre de régions administratives, il se pourrait que : * Bordeaux rayonne sur le Poitou-Charentes, reprenant les limites du duché d'Aquitaine jusqu'au seuil du Poitou (où est enterrée Alienor). * Toulouse rayonne jusque sur la Méditerranée (Carcassonne, Perpignan) dans les traces du Comté de Toulouse, sur une région "LanguedOc" reconfigurée. |
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